Relation entre la douleur, le traitement aux opioïdes et la confusion chez les personnes âgées dans un service d'urgences. Daoust R, et al, Acad Emerg Med 2020.

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Objectifs : L' hospitalisation dans un service d'urgences et ses pathologies associées (immobilité, hydratation et nutrition insuffisantes, manque de stimulation) augmentent le risque de confusion chez les personnes âgées. Une douleur mal contrôlée et paradoxalement un traitement de la douleur opioïde ont également été identifiés comme déclencheurs de confusion. Le but de cette étude était d'évaluer la relation entre la douleur, le traitement aux opioïdes et la confusion chez les personnes âgées dans un service d'urgences.

Méthodes : Une étude de cohorte prospective multicentrique a été menée dans quatre hôpitaux de la province de Québec (Canada). Les patients âgés de ≥ 65 ans, en attente d'hospitalisation entre mars et juillet 2015, qui n'étaient pas confus à leur arrivée à l'urgence, qui étaient indépendants ou semi-indépendants dans leurs activités de la vie quotidienne et qui avaient passé au moins 8 heures à l'urgence ont été inclus. Des évaluations de la confusion ont été effectuées deux fois par jour pendant tout le séjour du patient à l'urgence et ses premières 24 heures à l'hôpital en utilisant le Confusion Assessment Method. L'intensité de la douleur a été évaluée à l'aide d'une échelle visuelle analogique (EVA = 0-100) lors de l'entrevue initiale, et tous les traitements aux opioïdes ont été documentés.

Résultats : Un total de 338 patients ont été inclus; 51% étaient des femmes et l'âge moyen (± ET) était de 77 (± 8) ans. Quarante et un patients (12%) ont présenté une confusion pendant leur séjour à l'hôpital dans un délai moyen (± ET) de 47 (± 19) heures après l'admission à l'urgence. Parmi les patients avec une intensité de douleur ≥ 65 à partir de l'EVA (0-100), 26% ont présenté une confusion contre 11% pour les patients avec une douleur <65 (p <0,01), et aucune association significative n'a été trouvée entre la consommation d'opioïdes et la confusion (p = 0,31). La régression logistique contrôlant les facteurs de confusion a montré que les patients dont l'intensité de la douleur était ≥ 65 sont 3,3 fois plus susceptibles de développer une confusion (intervalle de confiance à 95% = 1,4 à 7,9) que les patients dont l'intensité de la douleur était <65.

Conclusions : La douleur intense, et non les opioïdes, est associée au développement de la confusion pendant un séjour dans un service d'urgences. Un contrôle adéquat de la douleur pendant le séjour à l'hôpital peut contribuer à une diminution des épisodes confusionnels.

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